Fesses plates : Lipofilling des fesses

Les fesses rebondies représentent une valeur culturelle esthétique importante en Afrique. En Europe, la demande pour une augmentation du volume des fesses est un phénomène récent qui provient en partie d’un effet de mode venu d’Amérique Latine.

Comment se déroule le lipofilling des fesses ?

Le lipofilling (lipostructure) des fesses représente une alternative aux implants fessiers. Comme pour tout lipofilling il y a trois étapes :

Lipoaspiration
Ce qui caractérise la lipostructure des fesses c’est la quantité importante de graisse à prélever. Pour obtenir une augmentation significative des fesses il faut injecter au minimum 300 ml de graisse par fesse. Il est souvent nécessaire d’aspirer 2 ou 3 régions, comme la culotte de cheval, les genoux, les hanches, le ventre… De plus le prélèvement de la graisse située au niveau des hanches et de la région du sacrum permet de creuser le bas du dos et de mettre en valeur les fesses.
Le plus souvent les patientes souhaitant un lipofilling des fesses ont une surcharge graisseuse modérée ne permettant pas une augmentation des fesses importante (supérieure à 500 ml par fesse).

Préparation de la graisse
Afin d’obtenir une prise optimale de la greffe de graisse il est nécessaire d’injecter de la graisse « pure », que l’on obtient après centrifugation.

Injection de la graisse
On injecte minutieusement la graisse recueillie, principalement dans la partie supérieure de la fesse.

La cicatrice est imperceptible car la graisse est injectée à travers un trou d’aiguille.

L’anesthésie est générale pour un lipofilling des fesses. Il n’y a généralement pas d’hospitalisation. La patiente peut rentrer chez elle le jour même.

Les fesses avaient un certain volume mais elles étaient un peu plates. La graisse prélevée au niveau des hanches et de la face interne des cuisses a permis de leur donner un aspect plus arrondi.

 

Ce qu'il faut retenir

La lipostructure permet d’augmenter le volume des fesses sans avoir recours aux implants fessiers, à condition que la patiente ait un « capital graisseux » suffisant.