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Liposuccion

L’objectif de la lipoaspiration n’est pas la perte de poids mais la suppression des excès de graisse localisés, comme par exemple la culotte de cheval, les hanches (la « bouée »), le « petit bedon », le double-menton … Un femme peut être mince et avoir une culotte de cheval. Après la lipoaspiration la patiente perdra évidemment du poids puisqu’on a supprimé de la graisse mais il n’est pas très important. Une culotte cheval d’un volume de 300 ml est suffisante pour être inesthétique mais après lipoaspiration la patiente ne perdra qu’environ 600g.
En cas de surcharge pondérale, la lipoaspiration n’est pas la bonne indication. Il faut envisager des mesures diététiques. Cependant, dans certains cas, on peut envisager une lipoaspiration localisée au niveau des régions qui gênent le plus le ou la patiente. On observe alors souvent un effet stimulant: débarrassée de certaines rondeurs, la personne se sent mieux dans sa peau et prend de « bonnes résolutions » (régime, activités physiques) afin de bonifier les résultats obtenus avec la lipoaspiration.

Les cicatrices sont le plus souvent imperceptibles. Elles mesurent 5 mm et correspondent à la taille de l’orifice créé pour introduire la canule.

Les douleurs après lipoaspiration sont peu importantes, à type de courbatures, principalement lors des changements de position. Elles sont bien calmées par des antalgiques simples (Paracétamol). J’opère souvent le vendredi de façon à permettre aux patientes de « récupérer » le temps du week-end. Elles peuvent ainsi reprendre leur travail le lundi, le mardi ou le mercredi, selon la quantité de graisse aspirée.

C’est une question fréquente, qui vient effectivement tout de suite à l’esprit. C’est vraisemblablement une des raisons pour laquelle le procédé de la lipoaspiration est apparu assez tardivement. Et pourtant il suffit d’observer le comportement de la peau abdominale qui a été distendue pendant la grossesse. Elle se rétracte progressivement après l’accouchement, de façon variable selon les personnes. A fortiori, la peau distendue (de façon moins importante) par un amas graisseux, se rétractera grâce à l’élasticité de la peau. Celle-ci varie en fonction de l’âge mais surtout en fonction de la région concernée. Les zones où la peau est la plus élastique sont : le cou (le double- menton), les hanches (la bouée), la face interne des genoux. Il est possible, dès la première consultation, de prédire la qualité du résultat en examinant la peau.

 

Le principe de la liposuccion est d’aspirer les cellules qui contiennent la graisse (les adipocytes). Etant donné que ce sont des cellules qui ne se reproduisent pas, une fois qu’elles ont été supprimées il y a moins de cellules pour stocker la graisse. L’amélioration des contours persistera même en cas de prise de poids. C’est la raison du succès de la liposuccion qui est la deuxième intervention la plus pratiquée dans le monde. Il n’y aura plus d’accumulation de graisse préférentiellement dans une partie du corps, comme la culotte de cheval. Dans ce cas précis il n’est pas nécessaire de suivre un régime alimentaire par crainte de voir réapparaître la culotte de cheval. Ceci ne veut pas dire qu’il ne faut pas avoir une hygiène alimentaire, recommandable chez tout le monde.

La graisse étant située sous la peau, il est facile de l’anesthésier. Cependant il existe une dose limite d’anesthésiant local à ne pas dépasser. C’est la raison pour laquelle on ne peut pratiquer une anesthésie locale que lorsqu’il s’agit de petits volumes à anesthésier. Le double-menton, la face interne des genoux, la face externe des bras et la culotte de cheval (modérée) sont le plus souvent réalisées sous anesthésie locale lorsqu’il n’y a qu’une seule partie du corps à traiter.

 

Du fait de faible dépression créée à l’intérieur de la seringue la lipoaspiration douce est un procédé lent. C’est la raison pour laquelle cette technique est principalement utilisée lorsque les accumulations graisseuses sont modérées.

La lipoaspiration douce consiste à aspirer la graisse avec une petite canule (2 ou 3mm de diamètre) montée sur une seringue dans lequel on a créé une dépression en tirant sur le piston. Le Docteur Thierry Lemaire utilise depuis plus de 20 ans cette technique inventée par le Docteur Pierre Fournier.

Il n’y en a pas. Ce sont trois synonymes d’un même procédé qui consiste à aspirer la graisse avec une canule.

Ce sont deux termes qui se ressemblent mais qui désignent deux procédés totalement différents et opposés. La liposculpture a pour objectif de diminuer les volumes en aspirant de la graisse. A l’inverse, la lipostructure, aussi appelée lipofilling, consiste à injecter de la graisse pour augmenter les volumes.

 

La force d’aspiration générée dans la seringue étant peu importante la lipoaspiration douce permet une aspiration plus progressive et plus précise. D’autre part on utilise des canules de petit diamètre, généralement 3mm, qui pénètrent plus facilement dans la graisse. Pour ces deux raisons la lipoaspiration douce est peu douloureuse et très bien tolérée sous anesthésie locale. Ainsi, la lipoaspiration de la face interne des genoux, de la culotte de cheval (si elle n’est pas trop importante) et de la face externe des bras sont souvent pratiquées sous anesthésie locale. Le double-menton est aussi une très bonne indication de la lipoaspiration douce. On peut même parler de « microlipoaspiration » puisqu’on utilise des canules qui ont un diamètre de 1,2 mm, que l’on introduit par un orifice de moins de 2 mm. De ce fait il n’y pas de suture du point d’entrée de la canule et cela ne laisse aucune cicatrice visible.